Accueil Santé & Bien-être Un nouveau médicament réduit le risque de progression du cancer du sein

Un nouveau médicament réduit le risque de progression du cancer du sein

580
0

A nouveau médicament oral développé par la société pharmaceutique AstraZeneca réduit considérablement la progression tumorale chez les femmes ayant le cancer du sein avec le récepteur d’œstrogène (ER) positif et HER2 négatif. Le médicament est appelé camizestrant et d’un essai de phase 2 (Serena-2), coordonné par la Institut d’oncologie du Vall d’Hebron (IHV), vient de démontrer qu’il améliore la survie sans progression par rapport à son prédécesseur, le fulvestrant.

Ces résultats ont été présentés jeudi à la 45e édition du symposium sur le cancer du sein de Sant Antoni. 2022 (SABCS), un symposium qui se tient au Texas du 6 au 10 décembre.

Le cancer du sein est le cancer le cancer le plus fréquent dans le monde, avec un diagnostic estimé à 2,3 millions de patients d’ici 2020. Environ 70% des tumeurs du cancer du sein sont ER positives et HER2 négatives. Ce type de cancer est généralement traité avec des médicaments qui inhiber l’activité du RE, qui favorise la croissance de ces tumeurs.

Lire aussi:  La Catalogne va former les enseignants aux comportements suicidaires et à l'automutilation face à une vague de cas chez les mineurs

Le fulvestrant est actuellement le seul médicament SERD (qui est un type de médicament dégradant sélectivement les récepteurs d’œstrogènes) approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) américaine et par l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour le traitement du cancer du sein, et doit être administré par injection intramusculaire dans un cabinet médical. Les chercheurs travaillent à la mise au point de nouveaux SERD plus efficaces et plus faciles à administrer. Le camizestrant, par exemple, est pris comme un pilule quotidienne.

Mafalda Oliveira, chercheur dans le groupe du cancer du sein de l’Institut d’oncologie de Vall d’Hebron (IOV) et oncologue médical à l’hôpital de Vall d’Hebron, a participé au développement de cette molécule et est le coordinateur international de l’étude SERENA-2. « C’est le premier essai de phase deux l’étude de doses multiples d’un médicament SERD de nouvelle génération par rapport au fulvestrant chez des femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein avancé HER2-négatif, HER2-positif (ER) avec récidive o progression de la maladie après avoir reçu un traitement endocrinien », explique M. Oliveira.

Lire aussi:  Qu'est-ce que la myocardite aiguë, la maladie cardiaque qui éloigne Manolo García de la scène ?

Selon elle, « les résultats de l’étude démontrent que le camizestrant est statistiquement et cliniquement supérieur au fulvestrant en termes d’augmentation de la survie sans progression », c’est-à-dire le temps écoulé entre le début du traitement et la repousse de la tumeur. En outre, ce nouveau médicament a également démontré une un meilleur contrôle des maladies chez les patients présentant des métastases pulmonaires ou hépatiques.

 » Les résultats de cette étude soutiennent la poursuite de la développement du camizestrant dans le cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs », dit Oliveira. « Ces résultats sont digne d’intérêt et pourrait relancer l’enthousiasme pour le développement de SERDs oraux dans le cancer du sein », conclut-il.

Article précédentTrois résidents du Michigan inculpés pour jeux d’argent illégaux
Article suivantPassport Tech lance une solution de fidélisation dans le nord-ouest du Pacifique