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La Danske Bank s’attend à une « position plus stricte de l’UE » en 2024 après le pacte fiscal

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Experts de Danske Bank s’attendent à « une une position plus stricte dans l’Union européenne« en 2024, après la pacte conclu par les 27 Etats membres des nouvelles règles fiscales, qui avaient été suspendues pendant quatre ans en raison de la pandémie de grippe aviaire, et qui limiteront à nouveau la dette et le déficit des différents pays.

« Selon les estimations de la Commission européenne, 16 des 27 pays de l’UE n’atteindront pas l’objectif de déficit. et le seuil de la dette/PIB l’année prochaine. Il faut donc s’attendre à une un resserrement de l’orientation budgétaire globale dans l’UE l’année prochaine. Parmi les grands pays, cela affectera particulièrement les pays de l’UE. en France, en Italie et en Belgique« Les analystes de la banque danoise soulignent.

L’accord, promu par l’Espagne et rendu possible par un rapprochement des positions entre la France et l’Allemagne, « comprend des limites de dépenses globales plus strictestout en prévoyant une marge de manœuvre pour les pays d’investir dans des priorités clés de l’UE telles que la défense et la transition verte, et permettre des réformes structurelles« , ajoutent-ils.

Ils soulignent également que « les anciens seuils d’un déficit public maximal de 3 % du PIB et de 60 % de la dette par rapport au PIB ».. Les pays dont la dette est supérieure à 90 % du PIB doivent la réduire d’un point de pourcentage par an, tandis que les pays dont la dette est comprise entre 60 et 90 % doivent faire la moitié de cet effort.

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Les pays dépassant les seuils de 60 % et 3 % doivent viser à réduire les déficits à 1,5 % du PIB en améliorant le solde structurel de 0,4 % du PIB chaque année ».

De plus, « la mise en œuvre des nouvelles règles sera plus stricte et plus efficace ». les pays qui s’écartent de leurs plans de dépenses devront réduire leurs dépenses de 0,5 % du PIB par an.. Toutefois, une concession de dernière minute obtenue par la France a permis à ces pays d’exclure les paiements d’intérêts du calcul en 2025-27.

AUTRES PARAMÈTRES CLÉS

Le nouveau cadre renforce la l’appropriation par les paysqui devront présenter leur leurs propres plans budgétaires quadriennauxavec la possibilité d’étendre le période d’ajustement fiscal à 7 ans pour permettre la mise en œuvre d’investissements et de réformes stratégiques.

Afin de faciliter la transition vers le nouveau cadre, une traitement spécial des réformes et des investissements du plan de relance de nouvelle génération.ainsi que le cofinancement national provenant d’autres fonds européens.

GARANTIES POUR ASSURER L’ALLÈGEMENT DE LA DETTE

Il incorpore des sauvegardes avec des seuils de référence pour tous les pays afin de garantir un allégement de la dette. réduction moyenne annuelle effective de 1 point de pourcentage du ratio d’endettement. pour les pays dont la dette est supérieure à 90 % et 0,5 % pour ceux dont la dette est comprise entre 60 et 90 %.

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A espace budgétaire d’un déficit structurel de 1,5 % du PIB inférieur à 3 % dans le volet préventif.

A vitesse d’ajustement du déficit structurel primaire pour ces pays de 0,4 % du PIB par an.qui peut être ramené à 0,25 % en cas de prolongation de 4 à 7 ans.

Les règles prévoient un régime transitoire jusqu’en 2027 qui atténue l’impact de l’augmentation de la charge d’intérêt, protégeant ainsi la capacité d’investissement.

PROCHAINES ÉTAPES VERS L’ENTRÉE EN VIGUEUR

Une fois l’accord politique obtenu, les discussions devraient débuter prochainement sur le texte convenu lors de la phase de négociation interinstitutionnelle, communément appelée la triloguesimpliquant trois institutions de l’Union européenne –Conseil de l’UE, Parlement européen et Commission européenne.-.

Suite au consensus atteint par les ministres des finances lors de la réunion Ecofin de mercredi, le travail technique se poursuivra afin de compléter le texte juridique. conformément à l’accord provisoire. Une fois finalisé, le texte sera soumis à l’approbation du Comité des représentants permanents des États membres (Coreper).

L’accord révisé est formellement adopté par le Parlement et le Conseil. avant d’être publié au Journal officiel de l’UE, et entrer en vigueur en 2024avec effets à partir de la planification budgétaire 2025.

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