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La Catalogne réactive son comité scientifique covid-19 face à la menace chinoise

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L’Ouest regarde de côté le déchaînement de contagion du covid-19 qui se produit en ce moment. Chine après avoir levé la politique du « zéro covide » qu’elle avait mise en place pendant près de trois ans. Bien que la situation en Europe soit différente, il y a « préoccupation » et, surtout, un vif intérêt pour d’accroître la vigilance épidémiologique et ainsi surveiller l’émergence éventuelle de nouvelles variantes. Sur Catalogne, ce lundi, pour la première fois depuis des mois, les comité consultatif scientifique de la covid-19 de Salut, selon EL PERIÓDICO. La dernière fois qu’il s’est réuni, c’était en octobre pour recevoir le « conseller ». Manel Balcells, mais jusque-là, cela faisait des « mois » qu’il ne l’avait pas fait.

Si une nouvelle réunion de cette commission a été convoquée maintenant, c’est parce qu’il y a une certaine « préoccupation », car la situation est « différente » de ce qu’elle était il y a quelque temps, selon des sources consultées par ce journal. En aucun cas est sur la table pour être approuvé, encore une fois, nouvelles restrictions, parce que « la population ne les comprendrait pas ». Mais le comité met l’accent sur le fait que « surveillance épidémiologique », en continu le séquençage des virus les virus en circulation, et d’être extrêmement « vigilants » au niveau sanitaire. « La situation était absolument calme l’année dernière et maintenant elle ne l’est plus. Y Nous nous retrouverons. Mais la recommandation de restrictions sévères n’est même pas sur la table », certifient ces sources.

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Plusieurs choses sont préoccupantes dans la situation chinoise. D’une part, l’énorme l’augmentation du virus, qui a attiré la population avec unune faible immunité de groupe, mais aussi avec des médicaments moins efficaces que les vaccins à ARN messager (Pfizer et Moderna) utilisés dans l’Union européenne (UE) et aux États-Unis. D’autre part, il y a des inquiétudes concernant la le manque d’informations réelles sur ce qui se passe dans le pays asiatique.

Les experts consultés par ce journal comparent la situation que connaît actuellement la Chine à celle de l’Union européenne. celle que la Catalogne a connue en juillet 2020, lorsque le gouvernement a dû reconfirmer le périmètre du Segrià puis de la zone métropolitaine de Barcelone en raison de la propagation du coronavirus. En Chine, il circule une sous-variante de l’omicron, BF.7, circule en Chine, beaucoup plus transmissible que l’omicron. Bien qu’il ne soit pas plus sévère, il a un certain… « Vaccine escape ».

« Couverture « améliorable

Mais bien qu’en Catalogne et dans l’ensemble de l’Espagne le immunité de groupe est bonne, les autorités sanitaires s’inquiètent de la faible couverture vaccinale du quatrième dose de covid-19. En Catalogne, c’est 55% parmi les plus de 60 ans, un pourcentage « améliorable », comme l’a reconnu le secrétaire à la santé publique lundi, Carmen Cabezas, sur Catalunya Ràdio.

« La couverture vaccinale était très bonne en Espagne, mais il y a eu une perception croissante que la pandémie est terminée. La couverture vaccinale n’est pas optimale à l’heure actuelle : c’est très important pour améliorer les quatrièmes doses, il dit à ce journal Joan Caylà, membre de la société espagnole d’épidémiologie (SEE). M. Caylà rappelle que, selon les dernières données de l’Institut national de la statistique (INE), au cours du premier semestre 2022, en Espagne, quelque 20 000 personnes sont mortes du covid-19, un virus qui reste « plus mortel que la grippe ».

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« C’était une fatalité »

Selon cet épidémiologiste, c’était « une conclusion inévitable ». que ce déchaînement de contagion aurait lieu en Chine. « La politique du « zéro covide » était très efficace, bien que très dur socialement, mais il était prévisible que cela se produirait s’ils l’abandonnaient. Le virus [y sobre todo ómicron] est très transmissible, les personnes qui y vivent ne sont pas vaccinées et les vaccins qu’ils utilisent sont moins efficace, fait remarquer Caylà.

Il estime qu’il faut « attendre et voir » ce qui se passe en Chine. La Chine, souligne-t-il, a « beaucoup des relations commerciales avec le monde entier ». et il y a surtout le souci de la pays en développement avec une faible couverture vaccinale. « Ici, l’impact devrait être moindre », estime M. Caylà, qui demande néanmoins que l’on continue à utiliser la masque dans les transports publics (et à l’intérieur, dans le cas des personnes à risque) et à améliorer la ventilation d’espaces.

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