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Les stations-service lancent un avertissement : si le gouvernement n’apporte pas de sécurité juridique, elles ne vendront pas de carburant.

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Le site Confédération espagnole des entrepreneurs de stations-service (CEEES) a lancé un avertissement au gouvernement ce mardi. Il a déclaré que si l’exécutif de Pedro Sánchez ne donne pas de sécurité juridique ils ne seront pas en mesure de continuer à vendre du carburant. Cette menace intervient à un moment délicat, à quelques jours de Pâques, où des millions de personnes sont attendues en voyage.

« Le CEEES souhaite informer ses associés, l’ensemble de la communauté d’affaires du secteur des stations-service et la société en général que la manière dont l’administration gère l’exécution du RD-L 6/2022 », qui prévoit une réduction de la consommation de carburant pour les stations-service. Remise de 20 cents par litre sur le carburant pour tous les Espagnols.La nouvelle loi « génère une situation de chaos et de confusion dans un segment de l’activité économique qui est fondamental pour l’économie ».

Pour cette raison, l’organisation demande au gouvernement de « se conformer à chacun des points suivants » :

Les stations-service doivent l’administration à confirmer par écrit quel sera le traitement fiscal et comptable de la réduction de 20 cents. par litre qui est appliqué depuis le 1er avril. « La formulation du règlement est si pauvre qu’elle est ouverte à l’interprétation. Nous, les stations-service, voulons faire les choses correctement, mais si cette question n’est pas clarifiée, nous pourrions commettre une fraude ». S’il s’agit d’une remise de prix, c’est-à-dire d’une subvention, « nous avons besoin d’une confirmation écrite, avec une mention expresse des implications fiscales que cela aura pour nos clients qui demandent une facture ».

– Ils revendiquent un interlocuteur valable Le gouvernement « qui peut prendre des décisions exécutives ». Jusqu’à présent, le dialogue a été excellent, mais peu ou rien d’opérationnel, se plaignent-ils.

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– « Il y a toujours des problèmes pour demander des avances.« , disent-ils. De nombreuses stations-service qui sont à jour de toutes leurs obligations envers l’administration ne peuvent toujours pas les demander. Le ministère de la Transition écologique et du Défi démographique doit de toute urgence mettre en place un service d’assistance téléphonique 24h/24 et 7j/7 pour traiter ces incidents au cas par cas et proposer des solutions aux PME du secteur.

-Les stations-service doivent avoir un un guide d’application pratique pour les aider à effectuer des règlements, afin d’éviter les erreurs qui conduisent ensuite à un refus de règlement.. « N’oublions pas que jusqu’à présent, chaque station-service avance, en moyenne, plus de mille euros pour se conformer à cette mesure, mais lorsqu’il s’agit d’effectuer les règlements… ils joueront en moyenne entre 30 000 et 40 000 euros par installation.« , soutient le CEEES. En outre, elle indique que le RD-L 6/2022 stipule lui-même que « lorsqu’une période d’un mois s’est écoulée, à compter de la fin du délai de présentation de la demande de remboursement, sans que le remboursement ait été effectué, la demande peut être considérée comme ayant été rejetée ». Ils estiment que cette formulation  » place dans une situation d’absence de défense les stations-service, qui ne seront pas en mesure de savoir si l’administration leur remboursera les rabais qu’elles ont appliqués ».

– Cette mesure, adoptée unilatéralement par l’administration, -fait subir aux stations-service une charge de 10 000 euros par an. coûts extraordinaires qui viennent s’ajouter à la perte économique causée par l’obligation d’avancer les 20 centimes par litre vendu ». Les stations-service ont besoin liquidité immédiate. « Et comme l’administration ne fait rien d’autre que de nous étouffer avec la très mauvaise application de cette mesure, nous demandons aux gouvernements autonomes de suivre la… exemple de la Generalitat de la Communauté Valencienne. et offrent une ligne de crédit extraordinaire à 0% d’intérêt dont les entreprises peuvent bénéficier d’un secteur qui génère 50 000 emplois dans toute l’Espagne et garantit la mobilité des entreprises et des personnes.« . C’est une demande qu’ils ont faite au gouvernement central et qui, « comme tant d’autres, est tombée dans l’oreille d’un sourd ».

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Les PME du secteur ont besoin d’une aide directe pour chaque station-service afin de les aider à couvrir les coûts supplémentaires qu’elles supportent pour se conformer à cette mesure (informatique, juridique, fiscal et comptable, administratif, etc.)

« Dans le cas où l’administration ne répondrait pas à nos demandes, le CEEES se voit dans l’obligation d’informer ses membres que la manière dont cette mesure est mise en œuvre signifie que nous fonctionnons avec un… une insécurité juridique insupportable« , note l’organisation.

Et, souligne-t-elle, « si les stations-service continuent de vendre des carburants à partir de ce moment-là, ce sera à leurs propres risques. L’administration doit comprendre que si elle nous accule, en nous obligeant à vendre à perte, elle nous laissera avec très peu de débouchés. Et ce, quelques jours seulement avant Pâques, que notre secteur et d’autres secteurs de l’économie s’attendaient à voir être fantastique ».

L’Assemblée générale du CEEES se réunira ce mercredi pour analyser la situation et « décider des réponses les plus appropriées, parmi lesquelles nous n’excluons pas l’adoption de mesures légales contre une disposition mal conçue et mal exécutée ».

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