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L’épargne et l’investissement en Espagne : six clés qui en font un sujet d’actualité

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La question de l’épargne et de l’investissement en Espagne n’est toujours pas résolue. Pourquoi ? Il y a beaucoup de place pour l’amélioration afin que les citoyens puissent améliorer la façon dont ils optimisent leurs finances personnelles pour atteindre leurs objectifs de vie.Le département d’éducation financière de EFPA Espagne. La raison, dans ces six facteurs.

1. Le faible niveau d’éducation financière. Le faible niveau d’éducation et de culture financière dont notre pays a historiquement souffert a eu pour conséquence que les décisions en matière d’épargne et d’investissement n’ont pas toujours été les plus appropriées pour tous les citoyens, qui, par exemple, n’ont pas toujours été en mesure de prendre les meilleures décisions. ont abusé de l’acheminement de leur argent par le biais de comptes courants et de dépôts bancaires.qui, dans de nombreuses périodes, n’ont pas offert la possibilité d’obtenir un quelconque rendement, avec pour conséquence le risque de perdre des opportunités d’investissement et même du pouvoir d’achat en période de forte inflation.

L’éducation financière est essentielle pour disposer d’une base permettant de concevoir une stratégie d’épargne et d’investissement adaptée aux intérêts et à la situation personnelle de chaque client.

2. Le profil conservateur dans la gestion financière. En Espagne, l’investisseur moyen est plus conservateur que dans la plupart des pays voisins, ce qui se traduit par de très mauvais résultats en matière d’épargne à long terme. des rendements très faibles et d’une accumulation beaucoup plus faible que dans d’autres pays, ce qui s’explique à nouveau par le faible niveau d’éducation financière que notre pays a historiquement connu.

Cette situation a fait que la majeure partie de l’épargne a été orientée vers des produits à revenu fixe à court terme, théoriquement sans risque, mais qui ont donné des résultats peu productifs.

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3. La rare habitude d’épargner pour la retraite. Au fil des ans, les travailleurs espagnols n’ont jamais été particulièrement préoccupés par l’épargne-retraite, notamment en raison de la protection offerte par l’État qui, une fois le nombre d’années de cotisation atteint, assure une pension de retraite publique dont le montant n’est pas très différent des derniers salaires, parmi les plus élevés de tous les pays de l’OCDE..

Cette circonstance a rendu les épargnants individuels moins soucieux de leur retraite, les décourageant d’épargner à long terme et amenant même les clients à privilégier l’achat d’une résidence secondaire, pour profiter des vacances, comme refuge pour les moments de faiblesse ou en vue de la transmettre à leurs héritiers. Face à un système qu’il est de plus en plus difficile de maintenir dans les conditions actuelles, les travailleurs d’aujourd’hui doivent trouver des solutions pour compléter la pension publique et ainsi maintenir leur pouvoir d’achat une fois qu’ils ont atteint l’âge de la retraite.

4. Manque de confiance dans les conseils. Le conseil financier a toujours été une profession sous-estimée en Espagne, en raison de l’absence de culture financière dans un pays fortement bancarisé, où l’on pensait que le conseil était réservé aux personnes fortunées.

Bien que le chemin à parcourir soit encore long, ces dernières années, sous la protection de l’impulsion réglementaire, le secteur a fait de gros efforts pour rendre le travail des conseillers plus visible et plus professionnelLe travail des conseillers, qui sont de mieux en mieux préparés et qui s’efforcent d’offrir le meilleur service aux clients, sur la base de leurs connaissances approfondies et actualisées, permet aux clients de valoriser de plus en plus la figure du professionnel qui aide à concevoir les stratégies d’investissement.

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5. L’augmentation des prix des maisons dans un pays de propriétaires. Les prix des logements, tant à l’achat qu’à la location, ont augmenté au cours des dernières décennies à un rythme bien plus élevé que celui des salaires. Historiquement, l’Espagne était un pays de propriétaires, où tout travailleur pouvait aspirer à posséder un logement permanent et même à être en mesure de pour acheter une autre propriété comme résidence secondaire ou comme investissement.

Précisément, l’augmentation des prix de l’immobilier a permis à de nombreux propriétaires de disposer d’un actif sûr pour protéger leurs finances dans des situations telles que la perte d’emploi, mais, dans le même temps, elle a rendu difficile l’achat d’une maison pour les nouvelles générations, les poussant à d’allouer un pourcentage élevé de leurs revenus à la vie dans un logement locatif.surtout dans certaines villes. Cet effort, combiné aux bas salaires, pénalise la possibilité d’explorer des alternatives d’épargne et d’investissement.

6. L’augmentation du coût de la vie au cours des dernières décennies. Les hausses de prix de ces derniers mois, dans un scénario de crise géopolitique et d’incertitude, n’ont fait que rendre la vie plus chère, entraînant une perte de pouvoir d’achat et de richesse réelle.

En Espagne, il y a un taux élevé de chômage structurel qui expulse des millions d’Espagnols du circuit d’accès aux mécanismes d’épargne et d’investissement.Mais il y a aussi un pourcentage de plus en plus élevé de travailleurs dont le revenu, comparé à leurs besoins de dépenses, ne leur permet pas non plus d’allouer un montant important à l’épargne.

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