Accueil Jeux Le nouvel organisme de réglementation de la Nouvelle-Galles du Sud peut désormais...

Le nouvel organisme de réglementation de la Nouvelle-Galles du Sud peut désormais infliger des amendes allant jusqu’à 100 millions de dollars australiens aux casinos.

590
0

Le nouvel organisme sera nommé la Commission indépendante des casinos de Nouvelle-Galles du Sud (NSW Independent Casino Commission) et devrait être beaucoup plus strict dans ses actions réglementaires. Il devrait être en mesure de faire respecter toutes les nouvelles réformes de la réglementation des jeux d’argent puisqu’il en fait lui-même partie.

Un nouvel organisme de réglementation fait monter les enchères dans le cadre des réformes à venir

L’Independent Liquor and Gaming Authority (ILGA) de la Nouvelle-Galles du Sud sera remplacée par la nouvelle NSW Independent Casino Commission (NICC) dans le cadre d’un plan global de réforme de la réglementation des jeux d’argent dans toute l’Australie. Kevin Anderson, ministre de l’hôtellerie et des courses, a déclaré que l’une des raisons de la création du nouvel organisme de réglementation était le soutien aux 19 recommandations formulées dans le rapport de l’enquête Bergin sur Crown Resorts, qui a conclu que Crown ne pouvait pas obtenir de licence.

La NICC fonctionnera dans le cadre des réformes qui seront proposées au Parlement et aura à sa disposition le pouvoir de suivre et de faire respecter les nouvelles conditions d’exploitation. De nouvelles amendes seront mises en place, permettant à la NICC d’infliger aux opérateurs de jeux des amendes pouvant atteindre 100 millions de dollars australiens (69 millions de dollars américains). M. Anderson a également souligné que d’autres changements répondront directement à l’enquête Bergin, comme la nomination d’un « contrôleur et d’un auditeur indépendant pour chaque détenteur de licence de casino », ce qui sera fait par la NICC. En outre, il sera interdit aux casinos de « traiter avec des opérateurs junket », et de nouvelles exigences strictes seront imposées aux « comptes de clients » afin d’identifier les fonds des joueurs avant qu’ils ne soient autorisés à jouer.

Lire aussi:  LA BOÎTE À FOUDRE™ VOYAGE DANS L'ŒIL DU CYCLONE EN ESPÈCES SONNANTES ET TRÉBUCHANTES™.

La NICC devra se conformer étroitement aux nouvelles règles et assurer un contrôle beaucoup plus strict des activités suspectes dans les salles de casino. Dans le cadre de cet effort, les dirigeants et même les membres du conseil d’administration seront tenus personnellement responsables dans les cas les plus graves. En outre, la NICC sera dirigée par un commissaire en chef, assisté de quatre autres commissaires au maximum, dont l’un aura obligatoirement une « expertise en matière de lutte contre le blanchiment d’argent ». En ce qui concerne les infractions à la législation anti-blanchiment et les délits financiers en général, des réformes seront mises en place pour y remédier, à savoir le passage au jeu sans argent liquide et la limitation de la limite quotidienne des transactions en espèces à 1 000 dollars australiens (690 dollars américains).

Les nouveaux changements devraient être présentés au Parlement d’ici une semaine environ, et sont conformes aux réformes récemment mises en œuvre dans l’État de Victoria.

Comportement des opérateurs de jeux problématiques – moteur du changement

L’enquête Bergin a ouvert la voie à des examens réglementaires plus sérieux concernant d’autres exploitants de casinos, notamment Star, qui a fait l’objet du même type d’enquête que Crown. L’enquête Bell, comme on l’a finalement appelée, a été prolongée en avril et, à la toute fin du mois de mai, elle a également conclu que Star ne pouvait pas obtenir de licence.

Lire aussi:  NetGaming vise la croissance aux États-Unis après avoir déménagé dans le Michigan.

Il s’ensuit une vague de changements très importants, tant au sein de Crown que de Star, qui aboutit à l’octroi d’une licence conditionnelle à Crown. Dans les semaines qui suivent, on annonce que Crown Sydney va bientôt ouvrir ses portes.

L’histoire de Star était très alambiquée. Quelques mois à peine après le début de l’examen, le PDG a démissionné, suivi par d’autres cadres supérieurs qui ont quitté l’entreprise. La saga entourant les pratiques douteuses de Crown s’est poursuivie avec des histoires qui ont fait la une des journaux sans discontinuer. Près de 10 millions de dollars d’argent volé ont disparu avec un ancien vice-président de Star, près de 1,3 milliard de dollars ont été pris à un dangereux milliardaire chinois, les actionnaires ont été trompés, et la liste est encore longue. Il n’est donc pas surprenant que Star soit sur une voie différente de celle de Crown, et qu’elle soit sur le point de perdre sa licence indéfiniment, ou du moins jusqu’à ce que des changements internes plus sérieux aient lieu.

Ces deux opérateurs peuvent être considérés comme l’une des principales forces motrices des réformes de la réglementation des jeux d’argent récemment proposées. Il est injuste de dire qu’ils ont agi seuls, car des changements systémiques dans la réglementation des jeux d’argent sont nécessaires dans le monde entier, en particulier avec l’essor des entreprises et la numérisation qui touche de plus en plus de secteurs.

Article précédentLottomatica choisit Optimove pour améliorer les cadres de marketing CRM
Article suivantMortal Kombat 12 sera un long moment à venir : Ed Boon exhorte les fans à profiter de Street Fighter 6