Experts en sclérose en plaques soulignent que la découverte récente d’un lien entre cette maladie et le virus d’Epstein Barr offre l’espoir d’une meilleure réponse, au moment où nous célébrons la Journée mondiale de la sclérose en plaques, le lundi 30 mai.
Les traitements, qui visent à bloquer l’inflammation, ont « beaucoup progressé au cours des dix dernières années », et le suivi des patients est « très important ». « plus individualisé »explique le neurologue Jean Pelletier, de la fondation française Arsep (Aide à la recherche sur la sclérose en plaques).
Selon lui, de nouveaux développements pourraient découler d’une découverte particulièrement importante, faite en janvier par des chercheurs américains, qui met en évidence la nécessité de la présence du virus Epstein Barr pour le développement de la sclérose en plaques, même si toutes les personnes infectées ne le développent pas.
Il s’agit d’un maladie auto-immune du système nerveux central (cerveau et moelle épinière).
Elle provoque un dérèglement du système immunitaire, qui s’attaque à la la myéline, la gaine protectrice des fibres nerveuses.
Très souvent, il provoque des poussées inflammatoires entrecoupées de phases de calme.
La prévention ?
La maladie est très variable d’un patient à l’autre, mais elle peut produire des séquelles et est l’une des causes fréquentes de la maladie. le handicap chez les jeunes adultes.
On estime que plus de 2,8 millions de personnes sont touchées par cette maladie auto-immune dans le monde.
Le site Les enfants et les adolescents restent une minorité de cas, mais la maladie peut avoir commencé bien avant d’être diagnostiquée.
La découverte d’un lien avec le virus d’Epstein Barr, qui affecte 95 % des adultes et est à l’origine d’autres maladies telles que la maladie de Creutzfeldt-Jakob. mononucléosesuggère que la plupart des cas de sclérose en plaques pourraient être évités en stoppant l’infection par cet agent pathogène.
Outre « une meilleure compréhension de ce qui peut être en jeu dans cette maladie multifactorielle », l’étude « suggère que la sclérose en plaques pourrait être évitée si les enfants étaient vaccinés contre le virus d’Epstein Barr, sachant qu’aucun vaccin n’est disponible à l’heure actuelle », selon le professeur Pelletier.