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Le compteur de panique de l’USMNT : Les raisons d’espérer et de s’inquiéter avant le match de qualification pour la Coupe du monde au Mexique

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Les qualifications pour la Coupe du monde se terminent cette semaine alors que l’équipe nationale masculine des États-Unis tente d’obtenir sa place pour la Coupe du monde 2022 au Qatar. L’équipe de Gregg Berhalter, qui occupe la deuxième place de la Concacaf, peut éviter les éliminatoires en prenant quatre points lors de ses deux prochains matches, ce qui lui permettrait d’empêcher le Panama de s’immiscer dans le trio de tête. Mais à l’approche d’un moment critique, Berhalter sera privé de Weston McKennie, Brenden Aaronson, Matt Turner et Sergino Dest, l’équipe ayant été touchée par de multiples blessures récentes.

Avec une mentalité de « next-man-up » et un large éventail de talents, cela ne signifie pas que l’USMNT sera à court d’options pendant cette période cruciale, qui commence jeudi soir contre le Mexique (streaming sur Paramount+). Ils retrouveront une grande partie de l’équipe en la personne de Gio Reyna, qui n’a plus joué depuis le premier match de l’Octogone contre le Salvador en septembre, avant de se blesser aux ischio-jambiers. Les difficultés rencontrées au cours de sa convalescence ont fait que Reyna a été présent et absent du terrain à Dortmund, mais après avoir participé aux trois derniers matches, il est de retour dans l’équipe nationale.

Alors que l’USMNT affronte le Mexique, le Panama et le Costa Rica, Reyna ne pourrait pas revenir au bercail à un meilleur moment. Mais il y a des raisons de s’inquiéter des performances de l’équipe, tout comme il y a des raisons d’espérer qu’elle finisse le travail et se qualifie pour la Coupe du monde.

Alors, où en est le compteur de panique pour l’USMNT à l’approche de cette fenêtre de qualification ? Faisons le point sur la situation.

Pourquoi le calme est de mise

Force défensive : La seule équipe qui a encaissé moins de buts que les États-Unis (7) est le Canada (5). Emmenée par Tyler Adams, qui a effectué 33 plaquages tout en participant à 10 des 11 matches, et soutenue par une solide paire centrale composée de Miles Robinson et Walker Zimmerman, la défense est difficile à percer. Même si Adams est à un carton jaune de la suspension, Kellyn Acosta et James Sands peuvent le remplacer en cas de besoin. Tous les gardiens qui soutiennent la défense sont des options de grande qualité et si les ailiers sont les moteurs de Berhalter en attaque, ils ne sont pas en reste sur le plan défensif, avec de nombreuses interceptions et récupérations de balle. Si l’on ajoute que Berhalter pourrait opter pour un milieu de terrain plus solide en l’absence de McKennie, la défense sera la force de l’équipe, quelles que soient les parties qui se combinent pour former l’ensemble.

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Finition (sur le papier) : Après le Canada, l’équipe a également marqué le deuxième plus grand nombre de buts dans l’Octogone avec 16. Non seulement le ballon va au fond des filets, mais l’équipe occupe également de bonnes positions dans la surface. L’USMNT a effectué 73 % de ses tirs dans la surface et a également mis 32,9 % de ses tirs au but pour tester les gardiens. Étant donné que les États-Unis ont réussi à tirer 143 fois, il n’est pas surprenant qu’ils se situent dans le haut du classement des buteurs de la Concacaf. Ricardo Pepi, Christian Pulisic, Brenden Aaronson, Weston McKennie et Antonee Robinson ont tous marqué plusieurs buts pendant les qualifications, ce qui montre à quel point les menaces de but sont imprévisibles.

Pourquoi il y a des raisons de s’inquiéter

La finition (sur le terrain) : Les malheurs des attaquants sous Berhalter ont été bien documentés puisque l’attaque a été la deuxième meilleure de la Concacaf tout en sous-performant son potentiel jusqu’à présent. Une moyenne de 17,51 est la plus élevée de la Concacaf, et il est clair que les États-Unis seraient déjà qualifiés pour la Coupe du Monde s’ils mettaient plus d’occasions à profit. Cinq attaquants ont joué des minutes pour l’équipe nationale pendant les qualifications, mais aucun n’a dépassé les 600 minutes. En fait, après Ricardo Pepi, aucun attaquant n’a joué plus de 200 minutes, alors que Berhalter cherche à savoir qui doit diriger la ligne.

Pepi a été le plus efficace du groupe, mais son acclimatation à la Bundesliga ne se passe pas très bien et cela a également un impact sur sa forme en équipe nationale. Les changements d’attaquants ne leur permettent jamais de trouver un rythme, mais un attaquant n’a pas encore été assez performant pour mériter sa place. Jordan Pefok pourrait avoir sa chance durant cette fenêtre. Ses 20 buts marqués pour Young Boys et son expérience de la Ligue des champions sont plus que ce que d’autres attaquants peuvent offrir et, bien qu’il ne soit pas aussi technique que d’autres options à la disposition de Berhalter, tant que le ballon touche le fond du filet, le fait qu’il soit potentiellement isolé ne sera pas un problème.

Blessures et décisions difficiles : Remplacer McKennie est une tâche difficile, mais Berhalter dispose de plusieurs options avec Acosta, Luca de la Torre et Gianluca Busio. Mais avec autant d’options, il est important que Berhalter prenne la bonne décision pour ces matchs. L’absence d’Aaronson, qui a participé à l’ensemble des 11 matches, sera également un lourd fardeau sur le plan offensif et défensif. Reggie Cannon apporte des qualités similaires à Dest, et il n’y a pas beaucoup de séparation entre les options de gardien.

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Berhalter aime bricoler, mais avec trois matches en six jours, toute l’équipe sera nécessaire pour finir le travail.

Ce qu’il faut voir contre le Mexique

Le Mexique devra faire face à ses propres blessures : Andres Guardado, Rogelio Funes Mori et Julio César Domínguez seront tous indisponibles pour le match de jeudi. Les buts seront difficiles à trouver car le Mexique n’a accordé que huit buts alors qu’il n’en a marqué que 14. Compte tenu de la forme de Raul Jimenez et de l’absence de Funes Mori, une pression supplémentaire sera exercée sur Hirving Lozano pour qu’il retrouve sa forme. Lozano n’a qu’un but et une passe décisive durant les qualifications pour la Coupe du monde, mais il faudra en faire plus car il a la qualité nécessaire pour surprendre la défense de l’USMNT en transition.

Hector Herrera et Edson Alvarez formeront un milieu défensif solide pour El Tri et s’ils gagnent leurs batailles ce soir, il sera difficile pour les États-Unis de marquer. Les deux joueurs ont réalisé de bonnes performances en Ligue des champions, qu’ils tenteront de mettre à profit pour aider le Mexique à se qualifier pour la Coupe du monde. Berhalter fera bien d’attaquer par les ailes afin d’éviter ce problème, mais les défenseurs mexicains ne sont pas en reste et le gardien Guillermo Ochoa semble se transformer en Manuel Neuer de pointe contre les États-Unis. L’USMNT se contenterait donc d’un match nul compte tenu du fait qu’il s’agit d’un déplacement pour affronter le Mexique à l’Azteca.

Mesure de la panique (échelle 1-10) : 4

L’équipe sera confiante après avoir battu le Mexique trois fois de suite, mais elle ne doit pas souffrir d’un excès de confiance car le Mexique n’a jamais perdu contre les États-Unis en match de qualification pour la Coupe du monde à l’Estadio Azteca. Un but en début de match pourrait tout changer car les deux équipes veulent se retrancher.

Je n’appuie pas encore sur le bouton de panique car, à l’heure où j’écris ces lignes, l’USMNT est en bonne position pour se qualifier pour la Coupe du monde. Mais le bouton est sur mon bureau, prêt à être actionné s’ils finissent par perdre contre le Mexique et s’ils font une première mi-temps médiocre contre le Panama.

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