La « conselleria » de Salut a détecté cinq nouveaux cas de monkeypox en Catalogne.. Cette annonce intervient un jour après l’annonce des quatre premiers diagnostics de la maladie en Catalogne. Au total, d’après les autorités sanitaires, sur l’ensemble des neuf cas confirmés en Catalogne, sept d’entre eux ont relation avec d’autres patients infectés en Espagne. Autre deux sont toujours en attente d’une enquête pour clarifier la chaîne de transmission.
Il y a déjà 98 cas de monkeypox en Espagne. et la Communauté de Madrid est le territoire qui compte le plus de cas : 66 confirmés et 36 suspects, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère de la Santé.
Le » conseller » de Salut, Josep Maria Argimon, a indiqué ce vendredi qu’il fallait être » en alerte » pour la variole du singe » mais pas alarmé », car les cas sont peu nombreux et la maladie n’est généralement pas grave. Argimon a indiqué que, selon toute vraisemblance. d’autres affaires vont sortir, parce qu’il y en a qui sont à l’étude. Ainsi, il a recommandé au public, au cas où ils se manifesteraient, de des éruptions cutanées ou des cloques, consulter un médecin, mais a demandé d’éviter les propos alarmistes.
« La variole du singe évolue favorablement, auto-limité à deux ou trois semaines », et le risque de complications est limité aux personnes souffrant de « maladies sous-jacentes ou immunodéprimées », qui sont vulnérables à l’infection par ce virus ou tout autre, a-t-il déclaré.
Protocole
La semaine dernière, les hôpitaux catalans ont activé le le protocole de la variole du singe. Le protocole est activé lorsque le patient répond aux critères suivants trois critères épidémiologiquesIl a été en contact avec une personne malade, a eu des rapports sexuels avec des hommes ou a voyagé dans des zones endémiques de la maladie. Et, en outre, tous les critères doivent inclure une des signes cliniques de fièvre, maux de tête et lésions cutanées compatibles.
La transmission de la variole du singe est différente de celle du coronavirus, puisqu’elle requiert contact direct et étroit. La contagion peut se faire soit par des gouttelettes respiratoires, soit par contact de peau à peau ou de muqueuse. C’est pourquoi les infectiologues mettent en garde contre le fait qu’elle n’affecte pas les hommes homosexuels, mais plutôt l’ensemble de la population. Elle est beaucoup moins grave que la variole classique déjà connue. L’Espagne a annoncé mardi l’achat de vaccins antivarioliques pour faire face à l’infection. Les vaccinologues rejettent la vaccination généralisée et recommandent de ne vacciner que les contacts des personnes infectées.