À seulement 21 ans, Brenden Aaronson est devenu un membre essentiel de l’équipe nationale masculine des États-Unis et a également obtenu un transfert à Leeds United. Gagnant partout où il va, Aaronson est connu pour l’énergie contagieuse qu’il apporte et son désir d’apprendre, de grandir et de consommer des films dès qu’il le peut. Comme il l’a expliqué au podcast In Soccer We Trust de CBS Sports, ce mélange unique vient de son passé d’entraîneur avec son père Rusty et son frère Paxten, tout en se faisant un nom dans l’académie du Philadelphia Union.
La chose la plus surprenante à propos d’Aaronson, cependant, c’est que, bien qu’il ait fait beaucoup de choses dans sa carrière, il n’a pas encore de position fixe. Sa polyvalence l’a aidé à progresser, mais cela signifie qu’aucun manager ne l’a encore cloué dans un rôle spécifique. Au fil des ans, il a joué en tant que huit, dix et ailier, mais il pourrait être en train de trouver son rythme de croisière, Gregg Berhalter cherchant à trouver différentes façons de mettre sa meilleure équipe – dont fait partie Aaronson – sur le terrain en même temps.
Les récents matches amicaux contre le Maroc et l’Uruguay ont vu Aaronson occuper un rôle plus profond au milieu de terrain, normalement occupé par Weston McKennie. Avec Tyler Adams et Yunus Musah opérant presque comme deux milieux défensifs, Aaronson a été chargé d’opérer dans les demi-espaces entre le milieu et l’attaque, un endroit où il se sent bien.
Aaronson a apprécié ce rôle.
« J’ai joué à dix au Red Bull Salzburg, et je connais mon rôle au milieu, donc c’était bien d’avoir en quelque sorte une autre chance de jouer au milieu dans ce camp. » Aaronson a déclaré : « Cela a fonctionné que j’ai pu jouer contre le Maroc et faire un bon match. Et c’était bon pour l’équipe [when it came to] le flux de l’attaque et tout ce que je faisais partie du jeu, c’était bien au milieu ».
Lors de ce match au Maroc, Aaronson a marqué un but grâce à une course au milieu du terrain que Christian Pulisic a repérée. Bien que cette course ne soit pas très différente de celles qu’il a effectuées en tant qu’ailier, le fait d’être capable de se placer derrière Pulisic et Tim Weah a fait une grande différence par rapport au fait d’opérer plus haut sur le terrain. L’attention portée par Aaronson à l’étude des films se traduit par l’observation du déroulement du jeu et la sélection de ses courses.
Sur la scène nationale, cela peut faire une grande différence. Repérer les tendances d’une équipe et s’en servir pour la découper en profondeur peut faire la différence entre passer la phase de groupe de la Coupe du monde et rentrer prématurément à la maison. Il est également utile de jouer un rôle qui vous plaît. « Je peux dire sans me tromper que j’aime jouer le huit et c’est un rôle que je me vois jouer à l’avenir. Et je pense que je peux le faire, ce milieu de terrain « box-to-box ». [role]a ajouté Aaronson.
Écoutez ci-dessous et suivez In Soccer We Trust : Un podcast de CBS Sports Soccer où trois fois par semaine, vos trois anciens joueurs préférés de l’USMNT couvrent tout ce que vous pouvez vouloir savoir sur le beau jeu aux États-Unis.
Bien qu’il fasse parfois la navette, c’est le rôle que l’on attend d’Aaronson à Leeds United, où il retrouve son ancien entraîneur Jesse Marsch. L’espoir est qu’avec les prochains matchs de la Concacaf Nations League contre la Grenade et le Salvador, Aaronson pourra également jouer plus profondément au milieu de terrain. Pour les équipes qui sont plus susceptibles de s’asseoir en arrière et de laisser l’USMNT avoir le ballon, il est utile d’avoir quelqu’un comme Aaronson pour faire passer le ballon dans les trous créés par la défense et profiter des canaux qui s’ouvrent.
Il n’hésite pas à citer des joueurs comme Kevin de Bruyne comme exemples de joueurs offensifs qui peuvent également dicter le jeu en profondeur. Et Aaronson a l’expérience de jouer dans des équipes qui dictent le jeu de cette manière. Il a obtenu son transfert à Leeds alors qu’il jouait dans l’une des meilleures équipes d’Autriche, le RB Salzburg, une équipe qui avait le ballon ou essayait de l’avoir la plupart du temps pendant ses matchs. Et à la Coupe du monde, il aura probablement l’occasion de faire quelque chose de similaire contre l’Iran et le Pays de Galles, deux équipes plus conservatrices sur le plan stylistique dans le groupe de l’USMNT.
Alors que Berhalter cherche à poursuivre le développement de l’USMNT, la maturation continue d’Aaronson sera essentielle pour atteindre de nouveaux niveaux. La soif d’Aaronson de développer son jeu personnel à tout moment, combinée à la situation favorable du club vers lequel il se dirige avec Leeds United, devrait lui permettre de faire le prochain saut dans sa carrière en club et en sélection.
Qu’il ait l’occasion de le montrer en Ligue des Nations cet été ou en Coupe du Monde en novembre, Aaronson est un élément important de l’avenir de l’USMNT… où qu’il se trouve sur le terrain.
