Accueil Business Pourquoi Telefónica Germany ne convainc pas Berenberg : « Le dividende tronque l’histoire ».

Pourquoi Telefónica Germany ne convainc pas Berenberg : « Le dividende tronque l’histoire ».

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La filiale allemande de Telefónica, Telefónica Germany, ne convainc pas son propre cabinet national Berenberg, qui a initié sa couverture avec la mention « vendre » et un prix cible de 2,10 euros. (qui se négocie actuellement à 2,7 euros).

Selon Berenberg, Telefónica Deutschland est l’une des rares entreprises de son secteur à bénéficier d’un faible effet de levier, d’une croissance décisive de son chiffre d’affaires sur un marché qu’il juge constructif et de dépenses d’investissement crédibles au-delà du pic du cycle d’investissement 2021-2025. « Cependant, le dividende est le point à partir duquel l’histoire est tronquée. »ils l’affirment avec force.

Dans ce sens, Berenberg reconnaît qu’il existe une « risque « significatif d’une baisse du free cash flow (FCF), ainsi que d’un risque d’augmentation de l’effet de levier, de sorte que le dividende ne sera jamais couvert sur une base durable au cours des trois prochaines années ou pluslorsqu’ils s’attendent à ce que les revenus de gros de 1&1 Drillisch (un opérateur avec lequel Telefónica Germany a conclu un accord), qui représentent près de 40 % des FCF, commencent à diminuer.

« Le des incohérences dans la manière dont l’effet de levier est actuellement défini et dont la couverture du dividende est présentéepar rapport à leurs pairs, montrent toutefois que la pression pour réduire le dividende devrait être lente à venir« Berenberg ajoute.

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LA LUTTE AVEC VODAFONE N’EST PAS À L’ORDRE DU JOUR

Berenberg estime également que la lutte entre O2 (la marque sous laquelle Telefónica Germany opère) et Vodafone n’est pas prise en compte dans les actions de la première.

« Les actions de Telefónica Deutschland reflètent un fort degré d’enthousiasme quant au fait que l’entreprise puisse continuer à prendre des parts à Vodafone dans un avenir proche, compte tenu de ses prix compétitifs. Toutefois, nous pensons que cette analyse simple ne tient pas compte du fait que la base de clients de Vodafone, qui a un faible revenu moyen par utilisateur (ARPU), et la surcapacité de l’entreprise… lui offre des options pour améliorer sa compétitivité en matière de prix dans le segment tarifaire de 30 euros par mois pour les allocations de données mobiles importantes, un segment dans lequel O2 remporte actuellement le plus grand succès », préviennent ces analystes.

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LA RÉSURGENCE DU « FACTEUR PEUR

Berenberg souligne que le « facteur de peur » autour de 1&1 est susceptible de réapparaître l’année prochaine. Le prix des actions de la filiale allemande de Telefónica implique, en actualisant, que la contribution à la marge brute de 1&1 est assurée jusqu’en 2030.

Toutefois, le cabinet envisage un scénario négatif pour les actions de Telefónica Germany et ses perspectives de dividendes, dans lequel la coûteuse mise aux enchères des fréquences 800MHZ en 2023/2024 entraînerait l’échec de 1&1 à obtenir des licences.

Pour éviter cela, la vente aux enchères doit être retardée jusqu’à ce que le spectre à faible bande soit harmonisé. Toutefois, pour cela, les opérateurs historiques doivent convaincre 1&1 en lui proposant des options, telles que la location de fréquences dans la bande 800MHz (dans les zones urbaines) et/ou dans la bande 700MHz sous-utilisée (dans les zones urbaines et rurales), « dont le résultat serait une contribution décroissante de la marge brute de 1&1 à O2 bien avant 2030. »concluent ces analystes.

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