En 2020, le télétravail a joué un rôle important en tant que modalité à adopter face à la pandémie et à consolider au fil du temps dans les entreprises, avec le sentiment qu’il resterait en place pendant longtemps. Cependant, les données montrent que le pourcentage de travail à distance dans le pays aujourd’hui est en baisse. Madrid et la Catalogne sont à l’avant-garde du télétravail, avec 24,3 % et 17 % du nombre total de salariés en télétravail.
Peu de collectivités ont enregistré une croissance l’année dernière en termes de nombre de travailleurs à domicile. Parmi ceux qui se trouvent dans ce groupe, la Communauté de Madrid en fait partie (+2%), avec Pays basque (+25,9%) y Communauté valencienne (+24.7%).
Les communautés qui ont présenté une baisse plus importante du nombre d’employés qui continuent à télétravailler sont les suivantes. Asturies (-21,1%), Îles Baléares (-19,4%) o Cantabrie (-18,6%).
En général, en Espagne, il existe 2,74 millions de personnes qui travaillent au moins occasionnellement à domicile, un chiffre qui représente une part importante de l’activité de l’entreprise. 4 % de moins que l’année précédente.
L’OCCASION DE REPEUPLER L’ESPAGNE VIDÉE DE SES HABITANTS.
Le télétravail a également été considéré comme une opportunité de repeuplement, attirant des personnes dans les villages qui pourraient contribuer à atténuer les problèmes de dépeuplement dans de nombreuses régions d’Espagne. À cette fin, une plateforme a été créée Les « villages amis du télétravail ».qui mettent en contact les télétravailleurs et les municipalités ayant des problèmes de population.
En fait, les provinces de Castilla y León et de Castilla-La Mancha, deux des principales régions autonomes confrontées à ces problèmes, font partie de cette initiative, ainsi qu’une partie de l’Andalousie, des îles Canaries et de l’Aragon.
Une autre initiative réalisée est celle promue par un entrepreneur de Letur (Albacete) qui a décidé de pour construire dix logements et un espace de coworking. pour ceux qui ont la possibilité de travailler par voie télématique et qui veulent y établir leur résidence. Le projet s’appelle Letur Repuebla et consiste en une douzaine d’appartements situés très près du centre et dont le prix est de 250 euros par mois pour les petits appartements (deux chambres et une salle de bain) et de 350 euros par mois pour les grands appartements (trois chambres et deux salles de bain).