« Après 13 mois de baisses consécutives d’une année sur l’autre, il semble que, pour l’instant, les baisses aient pris fin, et le marché de la location change de cap« . C’est ce que nous assure le portail immobilier Fotocasa. Selon leurs données, au cours des trois premiers mois de l’année 2022, l’Espagne a connu des variations positives et négatives du prix des logements loués, mais en particulier, elle a clôturé le premier trimestre de l’année par un une augmentation trimestrielle de 2,5 % et une augmentation en glissement annuel de 0,8 %..
Ces augmentations détectées en mars placent le prix des logements loués à un niveau de 1,5 milliard d’euros. 10,53 euros par mètre carré et par mois.
Ce premier trimestre de 2022 est présenté avec des augmentations trimestrielles dans toutes les régions autonomes et 16 augmentations en glissement annuel.. En mars, cinq d’entre eux ont dépassé leurs prix maximums et ce sont : Région de Murcie (7,70 euros), Estrémadure (5,90 euros), Comunitat Valenciana (9,26 euros), Castilla y León (7,61 euros) et Galice (7,66 euros).
En revanche, seules trois collectivités maintiennent les prix maximums de 2007. Ils le sont : Castilla-La Mancha (7,24 euros), Cantabria (10,21 euros) et Asturias (8,65 euros).
L’ordre des augmentations trimestrielles est le suivant : Région de Murcie (7,4%), Cantabrie (6,5%), Estrémadure (6,1%), Comunitat Valenciana (5,8%), Madrid (4,9%), Castilla-La Mancha (4,6%), Castilla y León (3,8%), Canaries (3,4%), la Galice (3,2%), la Navarre (2,8%), l’Aragon (2,2%), les Asturies (2,2%), la Catalogne (1,9%), le Pays Basque (1,9%), La Rioja (1,6%), l’Andalousie (1,2%) et les Baléares (1,0%).
Quant au classement des prix par communautésLa Catalogne paie 14,33 euros par mètre carré. Elle est suivie par les communautés de Madrid (14,29 euros), du Pays basque (13,38 euros), des Baléares (12,10 euros), de Navarre (10,11 euros), des Canaries (9,96 euros), de Cantabrie (9,65 euros), de Valence (9,26 euros), d’Andalousie (8,7), Aragón (8,67 euros), Asturias (8,25 euros), Región de Murcia (7,7 euros), Galicia (7,66 euros), Castilla y León (7,61 euros), La Rioja (7,52 euros), Castilla-La Mancha (6,12 euros) et Extremadura (5,9 euros).
Par provincesAu premier trimestre 2022, on a enregistré 42 hausses trimestrielles et 41 hausses en glissement annuel. Les trois provinces qui ont connu des augmentations trimestrielles sont les suivantes : Huelva avec 30,4%, Segovia avec 17,6% et Cáceres avec 10,5%. En revanche, seules deux provinces affichent des baisses trimestrielles : Cordoue avec -3,1% et Palencia avec -2,7%.
Quant au classement des prix par provinces, Gipuzkoa et Barcelone sont les seuls à dépasser la barre des 15 euros, plus précisément Gipuzkoa avec 15,63 euros et Barcelone avec 15,34 euros. En revanche, les quatre provinces qui dépassent à peine les 5 euros sont Ourense avec 5,75 euros, Cáceres avec 5,58 euros, Ciudad Real avec 5,35 euros et Jaén avec 5,27 euros.
Sur les 66 villes espagnoles analysées par Fotocasa avec une variation trimestrielle en mars 2022, dans 85% d’entre elles le prix du logement locatif par mètre carré augmente.
Dans le villesAu cours du premier trimestre de 2022, on a enregistré 56 hausses trimestrielles et 66 hausses en glissement annuel. Les trois provinces qui ont connu des augmentations trimestrielles sont les suivantes : Ségovie capitale avec 16,9%, Alcoy / Alcoi avec 12,8% et Gandía avec 11,5%. D’autre part, les trois villes ayant enregistré les plus fortes baisses trimestrielles sont Avilés avec -8,2%, la ville de Santa Cruz de Tenerife avec -3,2% et la ville de Jaén avec -3,2%.
En ce qui concerne le classement des prix par municipalitésDans le cas de Gipuzkoa, cinq villes dépassent la barre des 15 euros, Gipuzkoa payant 15,63 euros et Barcelone 15,63 euros. En revanche, les quatre villes qui dépassent à peine les 5 euros par mois sont Ourense avec 5,75 euros, Cáceres avec 5,58 euros, Ciudad Real avec 5,35 euros et Jaén avec 5,27 euros.
« Ces données indiquent que le marché locatif retrouve un certain degré de normalité. et la demande semble augmenter de mois en mois. Les grandes villes regorgent à nouveau de jeunes étudiants, qui sont ceux qui interagissent le plus avec ce marché et qui sont le plus à la recherche de logements locatifs. La forte demande fait à nouveau grimper les prix. Une période de stabilisation s’ouvre maintenant, dans laquelle nous retrouverons les mêmes problèmes qu’avant la pandémie : le manque d’offre fera que les loyers continueront à augmenter dans les grandes villes. Certains d’entre eux sont sur le point d’atteindre les prix maximums », explique María Matos, directrice de la recherche et porte-parole de Fotocasa.