La Commission japonaise de réglementation des casinos pourrait être à court d’argent, à tel point qu’il semble que l’organisme de réglementation ait besoin que le gouvernement central apporte sa contribution pour que l’organisme de surveillance puisse poursuivre ses activités. La Commission a été créée en 2018 sous l’impulsion de feu le Premier ministre Shinzo Abe, qui était un fervent partisan du projet de complexe intégré.
La Commission des casinos a besoin de plus d’argent pour continuer sur sa lancée
La loi japonaise sur le développement intégré des centres de villégiature a été adoptée par la Diète nationale avec le soutien ferme d’Abe et son poids politique. Mais après plusieurs années, la Commission est déjà à court d’argent. Le développement des centres de villégiature intégrés, au nombre de trois, s’est avéré être un exploit herculéen qui nécessite plus de ressources et de main-d’œuvre que ce qui était initialement prévu.
La Commission insiste pour qu’un budget de 3,88 milliards de yens, soit 27,7 millions de dollars, soit alloué pour l’exercice 2023. Cela dépasse actuellement les objectifs budgétaires de 10 %, une petite augmentation, mais qui reste significative. La Commission a expliqué que ses besoins budgétaires augmentent, car le régulateur est sur le point de terminer le premier processus de sélection qui devrait voir l’approbation d’une station intégrée.
Cela a conduit à l’embauche de personnel supplémentaire pour résorber l’arriéré et faire en sorte qu’un centre de villégiature intégré, déjà pressé par le temps, ait les meilleures chances de pouvoir ouvrir ses portes le plus tôt possible. Mais même après avoir sélectionné le gagnant du premier appel d’offres, la Commission devra rester opérationnelle et s’assurer qu’elle supervise les jeux d’argent dans le secteur, et plus particulièrement dans les établissements IR. D’ailleurs, d’autres appels d’offres suivront pour une deuxième et une troisième station.
Le régulateur risque d’avoir encore plus de travail sur les bras étant donné que les entreprises n’abandonnent pas non plus la course. Osaka et Nagasaki font toutes deux pression pour être les premières préfectures à accueillir ce projet de plusieurs milliards d’euros. Elles veulent toutes deux donner une forte impulsion à l’économie locale et utiliser l’argent que les entreprises investiront dans les infrastructures comme condition préalable à leur entrée sur le marché japonais.
Les soumissionnaires du projet de complexe intégré sont prêts à investir
Mais ces RI seront développés par des entreprises locales et étrangères qui travailleront de concert et opéreront dans le cadre d’une offre unique. MGM Resorts International et Orix Corporation se sont associés à Osaka, offrant d’investir jusqu’à 9 milliards de dollars pour réaliser le projet. Entre-temps, la Commission devrait voir sa demande de financement supplémentaire approuvée, car le gouvernement souhaite également voir les projets de centres de villégiature intégrés se concrétiser.