Le site Star Entertainment Group s’est séparé de Gerard Bradleyl’un des membres de son conseil d’administration. M. Bradley avait précédemment annoncé qu’il pourrait quitter le conseil d’administration de la société et il a maintenant officiellement démissionné de ce poste.
Bradley est parti comme il l’avait promis
Bradley a d’abord fait savoir qu’il envisageait de démissionner de la société juste avant l’enquête Bell sur les activités de Star. Après que cette dernière ait révélé de nombreuses violations du protocole de lutte contre le blanchiment d’argent, Bradley a confirmé qu’il quitterait la société dans quelques mois.
Bradley estime que le conseil d’administration de Star doit assumer une part de responsabilité dans les erreurs commises par la société. Le directeur estime également que le groupe aurait pu faire plus et qu’il est coupable de ne pas avoir suivi son propre code de conduite acceptable et ses mesures de gestion des risques. Dans une déclaration antérieure, il a dit :
Le conseil d’administration est responsable de la culture d’une organisation et de la manière dont elle fonctionne. Cette situation n’était clairement pas conforme à notre code de conduite acceptable et à notre approche de la gestion des risques.
Gerard Bradley, ancien directeur, The Star Entertainment
Bradley a noté que le conseil d’administration n’était pas au courant de la manière dont les violations susmentionnées se sont produites. Pourtant, selon lui, cela ne fait que souligner les lacunes du conseil d’administration. Il a cité la responsabilité de l’obligation de rendre des comptes comme raison de son congé personnel.
Le conseil d’administration du Star a souhaité le meilleur à Bradley.
Le Star a ensuite confirmé les intentions de Bradley de quitter la société. Suite à la publication de l’enquête Bell en septembre, Bradley a finalement décidé de donner sa démission. Le directeur quittera son siège avec effet immédiat. Cela met fin à son mandat de près de dix ans au sein du géant australien des casinos.
Ben Heaple président du conseil d’administration de The Star, a remercié M. Bradley pour sa « contribution considérable » à la société et a déclaré que l’ensemble du conseil était heureux de l’avoir à ses côtés. M. Heap a souhaité au directeur sortant tout le succès possible dans ses futurs projets.
La société est déterminée à faire mieux
Les nombreuses infractions à la loi anti-blanchiment ont coûté à The Star sa licence à Sydney. De plus, la société s’est vue infliger une 64 millions de dollars d’amendequi est l’amende la plus élevée que le Commission indépendante des casinos de Nouvelle-Galles du Sud (NICC) n’a jamais émis.
Pourtant, malgré ses manquements, le Star Sydney a été autorisé à poursuivre ses activités sous la stricte administration d’un directeur nommé par la NICC. Le géant des casinos cherche maintenant à reconstruire son activité et à regagner la confiance de ses clients. À cette fin, The Star Entertainment Group a dévoilé un programme de remédiation, affirmant qu’il est prêt à faire mieux. Bien que l’entreprise soit consciente des défis auxquels elle est actuellement confrontée, son équipe n’est pas encore prête à baisser les bras.