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USMNT vs Uruguay : 3 choses à voir : Le départ de Weston McKennie, la vitesse de l’équipe américaine, la bataille de la possession du ballon, etc.

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Les résultats des matches amicaux internationaux ne veulent vraiment rien dire. Jetez le score final par la fenêtre, car il ne nous apprend rien. Il suffit de regarder les matchs précédents de l’équipe nationale masculine des États-Unis, et c’est facile à voir. Les États-Unis ont battu l’Allemagne un an avant que les Européens ne remportent la Coupe du monde 2014, puis les Américains ont été absolument dominés en huitième de finale de cette compétition par la Belgique et ont eu la chance de ne perdre que par un but d’écart. Les États-Unis ont ensuite fait match nul contre le Portugal, puis contre la France, futur champion de la Coupe du monde, et ont battu l’Allemagne, le Mexique et les Pays-Bas avant de se qualifier pour la Coupe du monde 2018. Ces résultats n’ont aucun impact sur ce qui est à venir.

Le plus important est de garder un œil attentif sur les points que l’équipe doit améliorer, sachant que les managers prendront des risques, feront plus de remplacements que d’habitude et bricoleront leur système dans des matchs comme ceux-ci. Il en sera de même pour l’intrigante rencontre amicale de dimanche contre l’Uruguay. Même si, au bout du compte, le résultat ne comptera pas, attendez-vous à en savoir beaucoup plus sur cette USMNT que contre le Maroc.

L’Uruguay semblait ne pouvoir être que spectateur de la Coupe du monde 2022 après avoir été éliminé à cinq journées de la fin des qualifications de la COMEBOL. L’ancien entraîneur de l’Inter Miami Diego Alonso, un manager sensationnel qui n’a pas eu assez de temps en MLS, est arrivé et cette équipe est maintenant complètement différente, sortie de l’ornière et pleine de confiance. Il avait beaucoup à faire après le départ du légendaire Oscar Tabarez, et depuis qu’il a pris les rênes, l’Uruguay s’est qualifié pour la Coupe du monde 2022. Depuis son arrivée l’année dernière, l’Uruguay a obtenu un score parfait de 5-0-0 sous la direction d’Alonso.

Alors, qu’avons-nous besoin de voir de la part des États-Unis pour être satisfaits de la situation actuelle ? Voici ce qu’il faut surveiller spécifiquement, comment cela pourrait se présenter contre l’Uruguay et ce à quoi il faut s’attendre dans un match qui pourrait être le plus grand test avant la Coupe du monde 2022.

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L’Uruguay ne se soucie pas de la possession du ballon

La possession du ballon n’a pas d’importance pour l’équipe sud-américaine. Ils sont heureux que vous l’ayez, sachant qu’ils ont la capacité de passer et la vitesse sur les ailes pour faire avancer le ballon rapidement. Lors de leurs quatre derniers matches, dont trois qualificatifs pour la Coupe du monde, ils ont perdu la bataille de la possession du ballon. Mais ce sont tous des victoires. L’équipe a longtemps été une équipe défensive, et ce n’est pas différent maintenant, malgré le changement de manager. Ils seront compacts, organisés à l’arrière et prêts à rebondir en contre à tout moment. Pour cette raison, les États-Unis devraient garder une laisse courte sur les arrières, tout en faisant jouer Tyler Adams un peu plus profondément au milieu et chercher à faire jouer Weston McKennie, qui sera limité à 45 minutes, faisant son premier départ depuis sa longue absence pour blessure.

Voici un aperçu des résultats de possession des quatre derniers matchs de l’Uruguay :

Mexique (Amical) 49% 3-0 (W)

Chili (WCQ)

44%

2-0 (W)

Pérou (WCQ)

49%

1-0 (W)

Venezeula (WCQ)

42%

4-1 (W)

Paraguay (WCQ)

54%

1-0 (W)

L’accent est mis sur l’homme cible

L’Uruguay aime s’écarter pour faire monter le ballon sur le terrain et à partir de là, il y a un thème commun qui vise à jouer par le biais de son attaquant. C’était le cas d’Edinson Cavani contre le Mexique, le joueur de Manchester United ayant joué un rôle dans les trois buts. Il a marqué les deux derniers buts en effectuant de délicieuses premières touches de balle, tandis que le premier a été marqué de la tête sur un coup de pied de coin, permettant à Matias Vecino de le nettoyer devant le but.

A maintes reprises, ils chercheront à jouer par l’intermédiaire de l’attaquant plutôt que par n’importe qui d’autre en attaque, faisant confiance à l’instinct de l’attaquant. Contre le Mexique, même lorsque Vecino a eu une occasion claire de marquer son deuxième but, il a préféré faire une feinte entre ses jambes pour permettre à Cavani de tirer facilement.

Que Cavani soit titularisé, ou que ce soit Darwin Nunez ou Maxi Gomez, on peut s’attendre à ce que l’accent soit mis sur les mêmes éléments, ce qui constitue un véritable test pour la défense américaine.

La vitesse et la technique seront cruciales en attaque

La défense uruguayenne a certainement perdu du terrain en termes de vitesse, surtout en ce qui concerne Diego Godin et Sebastian Coates. José Maria Gimenez est toujours un défenseur central d’élite et le cœur et l’âme de la défense, mais si les États-Unis se retrouvent face à Godin, Coates ou même un seul des deux, la vitesse en attaque sera cruciale. La technique sera tout aussi importante, mais il faudra garder le ballon près de soi, se séparer rapidement et tirer. Nous avons vu contre le Maroc que les États-Unis n’ont pas lésiné sur les tirs, et il faudra faire de même ici pour déséquilibrer cette défense.

Ne soyez pas choqué si l’attaque est frustrée, la défense est la spécialité de l’Uruguay. Mais si Brenden Aaronson, Christian Pulisic et Tim Weah peuvent utiliser leur vitesse pour s’infiltrer rapidement dans l’espace et tirer sur le cadre, alors il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas assister à des démonstrations de confiance en attaque.

Quelle sera la composition de l’équipe américaine ?

Le manager de l’USMNT, Gregg Berhalter, a annoncé le onze de départ samedi, plus de 24 heures avant le match. Il s’agit de : Sean Johnson ; DeAndre Yedlin, Walker Zimmerman, Aaron Long, Antonee Robinson ou Joe Scally ; Tyler Adams, Yunus Musah, McKennie ; Christian Pulisic, Jesus Ferreira, Tim Weah.

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