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La série de récessions annoncée par Nomura : des États-Unis à la zone euro en passant par l’Australie.

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Nomura ne prévoit pas seulement des récessions en États-Unis et zone eurocomme nous vous l’avons dit il y a quelques joursprévoit également qu’ils auront lieu dans Royaume-Uni, Japon, Corée du Sud, Australie et Canada..

Dans un récent rapport macroéconomique, la firme japonaise explique qu’un certain nombre d’économies de taille moyenne, telles que Australie, Canada et Corée du Sudont connu des booms immobiliers alimentés par l’endettement et risquent de subissent des récessions plus profondes que prévu si les hausses de taux d’intérêt entraînent un effondrement du marché immobilier et un désendettement.

Ces experts soulignent à l’exception de la Chinequi se redresse à mesure que l’économie se détend dans le cadre de politiques accommodantes, même s’il reconnaît qu’il risque toujours de se retrouver dans une impasse et de connaître une nouvelle récession si Pékin s’en tient à sa politique du zéro-covidat.

Malgré l’affaiblissement de la croissance, Nomura s’attend à ce que l’inflation élevée persiste pendant un certain temps. « Avec la Fed en tête, nous nous attendons à ce que les banques centrales évitent de trop se resserrer. (leurs politiques monétaires) plutôt que de les resserrer trop peu, afin de regagner leur crédibilité dans la lutte contre l’inflation », dit-il.

Au milieu des récessions et une fois qu’il est clair que l’inflation est en baisse, Nomura s’attend désormais à ce que plusieurs banques centrales abaissent leurs taux en 2023.

PAR RÉGION

USA : Avec la décélération rapide de la croissance et l’engagement de la Fed à rétablir la stabilité des prix, Nomura estime que la récession commencera au quatrième trimestre de cette année.. « Nous nous attendons à ce que la croissance du PIB réel au quatrième trimestre ralentisse fortement (…) Nous ne prévoyons pas que la Fed commence à baisser ses taux avant septembre 2023 », notent-ils.

Nomura estime une baisse du PIB américain de -0,3 % en glissement trimestriel au quatrième trimestre 2022, et des baisses de -0,4 % au premier trimestre 2023, -0,4 % au deuxième trimestre, -0,3 % au troisième trimestre et -0,1 % au quatrième trimestre de l’année prochaine.

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Zone euro et Royaume-Uni : « Bien que presque tout le monde semble en parler, peu le prévoient », reconnaît Nomura en faisant référence à récession de la zone euro. Le cabinet prévoit une baisse du PIB de la zone euro de -0,3% au troisième trimestre de cette année, de -0,6% au quatrième trimestre, de -0,5% au premier trimestre de 2023 et de -0,3% au deuxième trimestre. Pour les troisième et quatrième trimestres de l’année prochaine, elle prévoit des augmentations de 0,3 % et 0,5 %, respectivement.

« La récession commencera plus tôt dans la zone euro et au Royaume-Uni (qu’aux États-Unis).au troisième trimestre de cette année, et durera environ un an. Pour la zone euro, nous avons une baisse du PIB total de 1,7 %, contre une baisse de 1,5 % pour le Royaume-Uni et les États-Unis », explique-t-il.

Nomura prévoit une baisse du PIB britannique de -0,5 % en glissement trimestriel au quatrième trimestre de cette année, de -0,4 % au premier trimestre de 2023 et de -0,2 % au deuxième trimestre de 2023.

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Japon : ces analystes expliquent qu’une récession aux États-Unis et ses répercussions sur d’autres économies entraîneront de toute évidence le ralentissement de la croissance des exportations réelles du Japon.

Ainsi, ils prévoient maintenant que le PIB réel du Japon sera pour enregistrer deux trimestres consécutifs de croissance négative en glissement trimestriel. (au quatrième trimestre de 2022 et au premier trimestre de 2023). « Bien qu’une récession ne soit pas officiellement définie comme étant deux trimestres consécutifs de croissance négative au Japon, nous pensons que l’économie japonaise va s’enfoncera dans un état de quasi-récession.. Sur une base annuelle, nos prévisions de croissance du PIB réel en 2022 et 2023 sont de 1,8 % et 0,8 %, respectivement, soit 0,1 point de pourcentage et 2,1 points de pourcentage de moins que nos prévisions précédentes », décrivent-ils.

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Corée du Sud : Nomura réduit les prévisions de croissance du PIB pour 2022/23 de 2,0 %/1,5 % à 1,9 %/-0,8 %.et prévoit deux baisses de taux au premier semestre 2023 en réponse à un probable ralentissement économique.  » Une récession économique aux États-Unis est susceptible de affectera les exportations. Nous nous attendons à ce que la croissance des exportations poursuive son déclin et finisse par tomber en territoire négatif à partir du quatrième trimestre de 2022″, dit-il.

Australie : pour ce pays, ces experts ont également révisé à la baisse leurs perspectives de croissance pour 2023, et désormais voient l’Australie entrer en récession l’année prochaine.comme le cycle de hausse des taux plus agressif et concentrée dans les premiers mois de l’année met en évidence le talon d’Achille de l’Australie : un consommateur fortement endetté et des prix de l’immobilier très élevés.

Ils estiment une baisse du PIB de -0,3 % pour le premier trimestre 2023, de -0,6 % pour le deuxième trimestre et de -0,3 % pour le troisième trimestre.

Canada : Le ralentissement de la croissance au Canada est « hautement probable » en cas de récession aux États-Unis. « Comme notre équipe économique américaine a prévu que les États-Unis entreront en récession à partir du quatrième trimestre de 2022, nous avons révisé nos prévisions de PIB pour le Canada pour 2022 et 2023, et… nous prévoyons maintenant 2,7% (au lieu de 2,0%) et -0,9% (au lieu de 0,2%), respectivement.. Nous pensons désormais que l’économie canadienne connaîtra un déclin plus marqué en 2023″, détaille Nomura.

La Chine : Nomura réduit ses prévisions de croissance du PIB pour 2023 de 5,7 % à 5,5 %, mais maintient son estimation pour 2022 à 3,3 % et affirme que la politique de zéro-covid reste la clé de la croissance cette année.

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